Oh Capitaine, mon Capitaine...
Cette réplique du Cercle des Poètes Disparus résonne toujours. Pour la première fois en France, le Théâtre Antoine adapte le film, avec dans le rôle du magnétique John Keating, Stéphane Freiss. Ce professeur charismatique et iconoclaste inspire ses jeunes élèves s’ouvrant à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.
Histoire émouvante et contemporaine, la pièce célèbre l’amitié, l’émancipation, la transmission au moment où se dessinent personnalités et destins. Un cri à la vie ! Un cri à la Liberté ! Carpe Diem ! Carpe Diem !
L’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE
« 11 ans. Cela fait 11 ans que je rêve de ce projet : mettre en scène au théâtre le film qui m’a donné l’envie de lire, d’écrire, de créer mais surtout de faire du théâtre, alors que, comme l’un des personnages principaux, j’étais issu d’une famille qui n’était pas destinée à monter sur les planches. Ce film, ma madeleine de Proust, c’est Le Cercle des Poètes Disparus.
Il prône des valeurs qui me sont chères : la transmission et la passion d’aller au bout de ses rêves. Le mettre en scène, c’était non seulement l’occasion de concrétiser le mien mais aussi l’opportunité de faire découvrir aux spectateurs de jeunes et nouveaux talents pleins d’avenir.
Mettre en scène enfin ce spectacle, c’est aussi l’occasion de montrer à quel point certains aspects de l’œuvre résonnent encore par leur nécessité. Rappeler que l’enseignement d’un professeur et la lecture de grands textes peuvent permettre à des élèves de découvrir des horizons insoupçonnés. Et j’espère, en plus de transmettre des émotions à toutes les générations, pouvoir rappeler un des principes du professeur Keating, l’intérêt de « Saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent ». L’importance du Carpe Diem.
Pour autant, cette histoire pose également une question essentielle que je ne souhaite pas éluder. Peut-on réellement penser par soi-même ? J’ai bon espoir que ma mise en scène, plutôt que d’y apporter une réponse définitive saura reposer la question et en rappeler l’intemporalité. » Olivier Solivérès
LA PRESSE
« Sublime. Magique. Merveilleux. Un tourbillon théâtral de haute volée. Les comédiens sont époustouflants d’énergie et de talent. À la fin des premières représentations, la salle se lève d’un bond pour applaudir à tout rompre ce bijou. » Le Parisien
« Rare. Jubilatoire. Toutes les générations sont là pour applaudir Monsieur Keating. Stéphane Freiss séduit par sa décontraction. Il joue à merveille cet anticonformisme à qui ses ouailles rendront plus tard hommage. Il ne se contente pas d’envoûter sa classe, il enlace aussi le public. Pari gagné donc. » Le Figaro
« Le mérite en revient à l’adaptation fidèle de Gérald Sibleyras, qui a su transposer le formidable texte de Tom Schulman (Oscar du meilleur scénario original en 1990), et à la mise en scène à la fois fluide et enlevée d’Olivier Solivérès. Devant un tableau noir qui occupe tout le fond de scène, le récit tournoie grâce à des bureaux d’écolier montés sur roulettes et des fondus au noir nous emmènent dans la grotte, ce refuge protecteur dévolu à la poésie et à la liberté, où les adolescents laissent libre cours à leur imagination. » Le Monde
Mardi 3 juin 2025 - 20h
Théâtre Francis Palmero
Palais de l’Europe, 8 Avenue Boyer,
06500 Menton